Pourquoi bouger ?
Bouger, c’est-à-dire pratiquer une activité physique, est un des piliers de la prise en charge de l’arthrose. Car le mouvement fait du bien au genou :
- sa mobilité est entretenue,
- les muscles autour de l’articulation se renforcent,
- le cartilage est mieux nourri,
- les risques de chute sont réduits,
- la qualité de vie est améliorée.
L’exercice physique apporte également d’autres bénéfices pour la santé :
il favorise la perte de poids, il peut permettre de réduire le risque de développer un diabète, certains cancers ou certaines maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, accident vasculaire cérébral…)…
sans parler des bénéfices sur votre moral !
Si vous n’êtes pas sportif dans l’âme, n’ayez pas peur, nous n’allons pas vous proposer de courir un marathon ou de participer à des compétitions sportives : c’est la pratique d’une activité douce, régulière et modérée qui est conseillée.
Voici quelques règles à suivre pour bouger en toute sérénité.
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Régime : Perdre du poids
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Perdre du poids
Aujourd’hui, tous les experts s’accordent pour dire que l’excès de poids est l’ennemi des articulations, notamment du genou ! Saviez-vous que pour chaque kilo en trop, le genou supporte en contrainte l’équivalent de 4 kilos ?
De plus, il est aujourd’hui reconnu que la graisse est capable de libérer dans le sang des substances qui vont favoriser l’inflammation au niveau des genoux ou des autres articulations et favoriser l’apparition de l’arthrose et des douleurs.
Les bénéfices de la perte de poids sur votre genou seront importants. Les études montrent que des programmes visant à réduire le poids des patients atteints d’arthrose du genou permettent de :
- soulager l’articulation,
- diminuer les douleurs,
- améliorer la mobilité du genou.
En général, il est conseillé de manger plus sainement, de limiter l’apport en graisses et en sel, de consommer au moins 5 portions de fruits et de légumes par jour et de réduire la taille des portions. Les repères de consommation du PNNS (Programme National Nutrition Santé) peuvent être une bonne base pour manger mieux. Vous pouvez vous en inspirer. -
Activité Physique : Bouger
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Bouger
c’est-à-dire pratiquer une activité physique est un des piliers de la prise en charge de l’arthrose et mis en avant dans les recommandations des sociétés savantes européennes et internationales.
Car contrairement à l’idée fausse qui voudrait qu’être arthrosique soit synonyme de sédentaire, le mouvement fait du bien au genou… Voici une liste des bienfaits de l’activité physique :
- sa mobilité est entretenue,
- les muscles autour de l’articulation se renforcent,
- le cartilage est mieux nourri,
- les risques de chute sont réduits,
- la qualité de vie est améliorée.
Sans compter que l’exercice physique aide à perdre du poids. Bref, il faut bouger ! Et qui dit bouger, ne dit pas forcément faire de la compétition… Vous trouverez dans la section « Bouger avec l’arthrose » les grandes règles à suivre pour bouger en toute sérénité.
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Aide à la marche : Faciliter la marche
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Faciliter la marche
Votre médecin peut vous proposer différentes aides pour faciliter vos déplacements :
- les cannes :
Une canne peut vous être vivement conseillée par votre médecin lors d’une poussée inflammatoire de l’arthrose. Car dans ce cas, il faut mettre le genou au repos, et les cannes vont fortement réduire la pression sur le genou lors de la marche. En dehors des poussées, vous munir d’une canne du côté opposé au côté atteint peut vous apporter confort et sécurité. Si vous avez une arthrose du genou droit, portez la canne du côté gauche. Ainsi, quand vous poserez votre pied du côté malade, vous pourrez en même temps prendre appui sur la canne et le poids de votre corps sera réparti sur les deux côtés, ce qui soulagera votre genou atteint. Demandez à votre médecin, votre pharmacien ou votre kinésithérapeute comment bien vous servir de la canne et comment la choisir à la bonne hauteur.
- Les genouillères :
les genouillères peuvent réduire la douleur, améliorer la stabilité et diminuer le risque de chute. Certaines genouillères seront plus adaptées aux poussées inflammatoires, en immobilisant davantage le genou, d’autres peuvent corriger les déformations (de type jambes en X ou en tonneau) de façon active.
- Les semelles :
des semelles épaisses achetées dans le commerce pourraient amortir les chocs et soulager vos articulations.
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Médicaments : Soulager les douleurs
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Soulager les douleurs
Le traitement médicamenteux, s’il ne peut pas guérir l’arthrose, peut soulager vos douleurs et donc vous redonner la possibilité de vous déplacer ou de faire vos activités quotidiennes. Le médicament qui est souvent utilisé en premier lieu et recommandé par les autorités de santé est le paracétamol. Il est généralement efficace sur les douleurs légères à modérées.
La posologie (dose et rythme des prises) sera définie en accord avec votre médecin : pensez à bien prendre le traitement aux horaires indiqués, même si vous n’avez pas mal. S’il en est d’accord, vous pourrez adapter les prises en fonction de votre activité : en prévision d’un effort inhabituel ou après une longue marche par exemple.
Pour soulager vos douleurs, il existe d’autres traitements, notamment :
- les crèmes et les applications locales, efficaces et bien tolérées ;
- les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), efficaces sur les douleurs mais dont l’utilisation au long cours doit être si possible évitée ;
- les autres antalgiques, dont les dérivés de la morphine, qui peuvent être plus puissants que le paracétamol ou les AINS, mais également moins bien tolérés ;
- Les anti-arthrosiques d’action lente.
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Infiltrations : Recevoir des infiltrations de corticoïdes
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Recevoir des infiltrations de corticoïdes
Ce que l’on appelle communément des « infiltrations » sont en réalité des injections de corticoïdes dans l’articulation. Leur efficacité est rapide, mais parfois de courte durée. Elles sont généralement réservées aux poussées inflammatoires, lorsque le genou est gonflé, ou lorsque les médicaments antidouleur ne sont pas suffisants pour soulager la douleur.
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Viscosuppléments : Recourir à la viscosupplémentation
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Recourir à la viscosupplémentation
Au cours de l’arthrose, le liquide synovial perd ses qualités d’élasticité, de viscosité, et devient un lubrifiant moins efficace. Le principe de la viscosupplémentation est d’injecter au sein de l’articulation un « viscosupplément », c’est-à-dire une substance élastique et visqueuse (l’acide hyaluronique) naturellement présente dans le liquide synovial.
Ce viscosupplément va donc remplacer le liquide synovial défectueux, soulager et améliorer la mobilité de l’articulation. En général, les effets d’une viscosupplémentation sont plus tardifs mais durent plus longtemps que lors d’une infiltration de corticoïdes. Dans certaines circonstances, le soulagement de votre douleur peut vous permettre de différer une éventuelle chirurgie du genou, parlez-en à votre médecin.
En savoir plus sur les viscosuppléments et mon arthrose
Testimonial patient sur la viscossupplémentation -
Chirurgie : Réparer l'articulation
-
Réparer l’articulation
Quand les traitements médicamenteux et non médicamenteux ne parviennent pas à soulager suffisamment les douleurs et la gêne, la question de la chirurgie peut se poser. L’intervention consiste à remplacer l’articulation en totalité ou en partie par une prothèse.
Un autre type d’intervention existe dans la gonarthrose et peut être réalisée dans certaines conditions : il s’agit de l’ostéotomie. Elle est indiquée chez les patients jeunes, actifs dont une malformation des jambes (jambes en tonneau ou en X) est responsable d’une arthrose fémoro-tibiale interne ou externe.
Il n’y a pas « une » mais « des » arthroses du genou, selon le compartiment de l’articulation qui est atteint.
En savoir plus sur les 2 grands types d’arthrose
Selon que vous souffrez d’une arthrose fémoro-tibiale ou fémoro-patellaire, les mouvements à réaliser ou à éviter sont très différents. Certains exercices peuvent être conseillés dans un type d’arthrose et proscrits dans l’autre.
Avant de vous lancer, il est donc très important que vous demandiez à votre médecin de quel type d’arthrose vous souffrez…
Arthrose fémoro-tibiale
Arthrose fémoro-patellaire


En pratique, il peut arriver que l’on souffre simultanément des 2 types d’arthrose. Dans ce cas, la seule règle à suivre est celle de la non-douleur.
Il faut trouver un type d’exercice qui ne soit pas douloureux. Bien souvent, un simple ajustement technique de l’activité permet de faire disparaître la douleur (ex : bien régler la hauteur de selle du vélo, ou trouver des chaussures de course à pied plus adaptées,…).
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Régime : Perdre du poids
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Perdre du poids
Aujourd’hui, tous les experts s’accordent pour dire que l’excès de poids est l’ennemi des articulations, notamment du genou ! Saviez-vous que pour chaque kilo en trop, le genou supporte en contrainte l’équivalent de 4 kilos ?
De plus, il est aujourd’hui reconnu que la graisse est capable de libérer dans le sang des substances qui vont favoriser l’inflammation au niveau des genoux ou des autres articulations et favoriser l’apparition de l’arthrose et des douleurs.
Les bénéfices de la perte de poids sur votre genou seront importants. Les études montrent que des programmes visant à réduire le poids des patients atteints d’arthrose du genou permettent de :
- soulager l’articulation,
- diminuer les douleurs,
- améliorer la mobilité du genou.
En général, il est conseillé de manger plus sainement, de limiter l’apport en graisses et en sel, de consommer au moins 5 portions de fruits et de légumes par jour et de réduire la taille des portions. Les repères de consommation du PNNS (Programme National Nutrition Santé) peuvent être une bonne base pour manger mieux. Vous pouvez vous en inspirer. -
Activité Physique : Bouger
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Bouger
c’est-à-dire pratiquer une activité physique est un des piliers de la prise en charge de l’arthrose et mis en avant dans les recommandations des sociétés savantes européennes et internationales.
Car contrairement à l’idée fausse qui voudrait qu’être arthrosique soit synonyme de sédentaire, le mouvement fait du bien au genou… Voici une liste des bienfaits de l’activité physique :
- sa mobilité est entretenue,
- les muscles autour de l’articulation se renforcent,
- le cartilage est mieux nourri,
- les risques de chute sont réduits,
- la qualité de vie est améliorée.
Sans compter que l’exercice physique aide à perdre du poids. Bref, il faut bouger ! Et qui dit bouger, ne dit pas forcément faire de la compétition… Vous trouverez dans la section « Bouger avec l’arthrose » les grandes règles à suivre pour bouger en toute sérénité.
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Aide à la marche : Faciliter la marche
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Faciliter la marche
Votre médecin peut vous proposer différentes aides pour faciliter vos déplacements :
- les cannes :
Une canne peut vous être vivement conseillée par votre médecin lors d’une poussée inflammatoire de l’arthrose. Car dans ce cas, il faut mettre le genou au repos, et les cannes vont fortement réduire la pression sur le genou lors de la marche. En dehors des poussées, vous munir d’une canne du côté opposé au côté atteint peut vous apporter confort et sécurité. Si vous avez une arthrose du genou droit, portez la canne du côté gauche. Ainsi, quand vous poserez votre pied du côté malade, vous pourrez en même temps prendre appui sur la canne et le poids de votre corps sera réparti sur les deux côtés, ce qui soulagera votre genou atteint. Demandez à votre médecin, votre pharmacien ou votre kinésithérapeute comment bien vous servir de la canne et comment la choisir à la bonne hauteur.
- Les genouillères :
les genouillères peuvent réduire la douleur, améliorer la stabilité et diminuer le risque de chute. Certaines genouillères seront plus adaptées aux poussées inflammatoires, en immobilisant davantage le genou, d’autres peuvent corriger les déformations (de type jambes en X ou en tonneau) de façon active.
- Les semelles :
des semelles épaisses achetées dans le commerce pourraient amortir les chocs et soulager vos articulations.
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Médicaments : Soulager les douleurs
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Soulager les douleurs
Le traitement médicamenteux, s’il ne peut pas guérir l’arthrose, peut soulager vos douleurs et donc vous redonner la possibilité de vous déplacer ou de faire vos activités quotidiennes. Le médicament qui est souvent utilisé en premier lieu et recommandé par les autorités de santé est le paracétamol. Il est généralement efficace sur les douleurs légères à modérées.
La posologie (dose et rythme des prises) sera définie en accord avec votre médecin : pensez à bien prendre le traitement aux horaires indiqués, même si vous n’avez pas mal. S’il en est d’accord, vous pourrez adapter les prises en fonction de votre activité : en prévision d’un effort inhabituel ou après une longue marche par exemple.
Pour soulager vos douleurs, il existe d’autres traitements, notamment :
- les crèmes et les applications locales, efficaces et bien tolérées ;
- les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), efficaces sur les douleurs mais dont l’utilisation au long cours doit être si possible évitée ;
- les autres antalgiques, dont les dérivés de la morphine, qui peuvent être plus puissants que le paracétamol ou les AINS, mais également moins bien tolérés ;
- Les anti-arthrosiques d’action lente.
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Infiltrations : Recevoir des infiltrations de corticoïdes
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Recevoir des infiltrations de corticoïdes
Ce que l’on appelle communément des « infiltrations » sont en réalité des injections de corticoïdes dans l’articulation. Leur efficacité est rapide, mais parfois de courte durée. Elles sont généralement réservées aux poussées inflammatoires, lorsque le genou est gonflé, ou lorsque les médicaments antidouleur ne sont pas suffisants pour soulager la douleur.
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Viscosuppléments : Recourir à la viscosupplémentation
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Recourir à la viscosupplémentation
Au cours de l’arthrose, le liquide synovial perd ses qualités d’élasticité, de viscosité, et devient un lubrifiant moins efficace. Le principe de la viscosupplémentation est d’injecter au sein de l’articulation un « viscosupplément », c’est-à-dire une substance élastique et visqueuse (l’acide hyaluronique) naturellement présente dans le liquide synovial.
Ce viscosupplément va donc remplacer le liquide synovial défectueux, soulager et améliorer la mobilité de l’articulation. En général, les effets d’une viscosupplémentation sont plus tardifs mais durent plus longtemps que lors d’une infiltration de corticoïdes. Dans certaines circonstances, le soulagement de votre douleur peut vous permettre de différer une éventuelle chirurgie du genou, parlez-en à votre médecin.
En savoir plus sur les viscosuppléments et mon arthrose
Testimonial patient sur la viscossupplémentation -
Chirurgie : Réparer l'articulation
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Réparer l’articulation
Quand les traitements médicamenteux et non médicamenteux ne parviennent pas à soulager suffisamment les douleurs et la gêne, la question de la chirurgie peut se poser. L’intervention consiste à remplacer l’articulation en totalité ou en partie par une prothèse.
Un autre type d’intervention existe dans la gonarthrose et peut être réalisée dans certaines conditions : il s’agit de l’ostéotomie. Elle est indiquée chez les patients jeunes, actifs dont une malformation des jambes (jambes en tonneau ou en X) est responsable d’une arthrose fémoro-tibiale interne ou externe.
L’arthrose du genou s’accompagne généralement de déficiences :
- perte de force musculaire
- raideurs (perte d’amplitude articulaire)
- troubles de l’équilibre
L’objectif de la rééducation, puis de la pratique d’une activité physique, est justement de renforcer ses muscles, de gagner en amplitude (grâce aux étirements), et de corriger les troubles de l’équilibre.
La rééducation fait partie intégrante de la prise en charge de l’arthrose du genou.
Votre kinésithérapeute va vous proposer des exercices pour renforcer les muscles autour de votre articulation et pour gagner en amplitude articulaire.
L’échauffement, un élément clé avant votre programme d’exercices
Avant de débuter votre programme d’exercices, un échauffement est recommandé. Cette vidéo vous aidera à vous échauffer de manière optimale.
Les exercices d’aérobic ou le vélo, des activités recommandées en cas d’arthrose
Votre kinésithérapeute pourra vous encourager à pratiquer des exercices d’aérobic ou du vélo (d’appartement ou d’extérieur), car ces activités sont les plus adaptés en cas de gonarthrose, quel qu’en soit le type.
Comme expliqué dans cette vidéo, les exercices d’aérobic tout comme le vélo, vont améliorer votre condition physique générale, entretenir la mobilité de vos articulations et atténuer la douleur.
Le renforcement musculaire en fonction du type d’arthrose
Dans cette vidéo vous allez découvrir que le renforcement musculaire est capital pour atténuer la douleur et l’inflammation dues à l’arthrose du genou.
ARTHROSE FÉMORO-TIBIALES
Si vous souffrez d’une arthrose fémoro-tibiale, vous allez travailler plutôt en décharge, c’est-à-dire sans avoir le poids de tout le corps concentré sur le genou.Votre kinésithérapeute pourra vous proposer des exercices en « chaine ouverte » c’est-à-dire pieds libres, sans appui, comme par exemple un exercice de renforcement musculaire à la chaise.
ARTHROSE FÉMORO-PATELLAIRE
Si vous souffrez d’une arthrose fémoro-patellaire, votre kinésithérapeute pourra au contraire vous faire travailler en charge, car ce n’est pas le poids du corps qui, en pesant sur vos genoux, vous cause des douleurs, mais bien la mobilisation de la rotule.
Il pourra donc vous proposer des exercices en « chaîne fermée », c’est-à-dire le pied en appui, par exemple sur un stepper, ou sur une presse.
Ci-dessous nous vous proposons un programme de 3 exercices de renforcement musculaire. Regardez-les attentivement et puis mettez-vous en action !
Le step
Les squats adaptés
L’extension du genou
Les exercices de souplesse et les étirements
Les exercices de souplesse et les étirements vous permettront d’améliorer l’amplitude de vos mouvements et de lutter contre les raideurs articulaires associées à l’arthrose. Ces exercices peuvent être réalisés en toute simplicité à la maison.
Êtes-vous prêts ? Voici un programme de 3 exercices d’étirement. Regardez-les attentivement et puis en action !
L’étirement du tendon d’Achille
L’étirement des ischio-jambiers
L’étirement des quadriceps
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Régime : Perdre du poids
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Perdre du poids
Aujourd’hui, tous les experts s’accordent pour dire que l’excès de poids est l’ennemi des articulations, notamment du genou ! Saviez-vous que pour chaque kilo en trop, le genou supporte en contrainte l’équivalent de 4 kilos ?
De plus, il est aujourd’hui reconnu que la graisse est capable de libérer dans le sang des substances qui vont favoriser l’inflammation au niveau des genoux ou des autres articulations et favoriser l’apparition de l’arthrose et des douleurs.
Les bénéfices de la perte de poids sur votre genou seront importants. Les études montrent que des programmes visant à réduire le poids des patients atteints d’arthrose du genou permettent de :
- soulager l’articulation,
- diminuer les douleurs,
- améliorer la mobilité du genou.
En général, il est conseillé de manger plus sainement, de limiter l’apport en graisses et en sel, de consommer au moins 5 portions de fruits et de légumes par jour et de réduire la taille des portions. Les repères de consommation du PNNS (Programme National Nutrition Santé) peuvent être une bonne base pour manger mieux. Vous pouvez vous en inspirer. -
Activité Physique : Bouger
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Bouger
c’est-à-dire pratiquer une activité physique est un des piliers de la prise en charge de l’arthrose et mis en avant dans les recommandations des sociétés savantes européennes et internationales.
Car contrairement à l’idée fausse qui voudrait qu’être arthrosique soit synonyme de sédentaire, le mouvement fait du bien au genou… Voici une liste des bienfaits de l’activité physique :
- sa mobilité est entretenue,
- les muscles autour de l’articulation se renforcent,
- le cartilage est mieux nourri,
- les risques de chute sont réduits,
- la qualité de vie est améliorée.
Sans compter que l’exercice physique aide à perdre du poids. Bref, il faut bouger ! Et qui dit bouger, ne dit pas forcément faire de la compétition… Vous trouverez dans la section « Bouger avec l’arthrose » les grandes règles à suivre pour bouger en toute sérénité.
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Aide à la marche : Faciliter la marche
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Faciliter la marche
Votre médecin peut vous proposer différentes aides pour faciliter vos déplacements :
- les cannes :
Une canne peut vous être vivement conseillée par votre médecin lors d’une poussée inflammatoire de l’arthrose. Car dans ce cas, il faut mettre le genou au repos, et les cannes vont fortement réduire la pression sur le genou lors de la marche. En dehors des poussées, vous munir d’une canne du côté opposé au côté atteint peut vous apporter confort et sécurité. Si vous avez une arthrose du genou droit, portez la canne du côté gauche. Ainsi, quand vous poserez votre pied du côté malade, vous pourrez en même temps prendre appui sur la canne et le poids de votre corps sera réparti sur les deux côtés, ce qui soulagera votre genou atteint. Demandez à votre médecin, votre pharmacien ou votre kinésithérapeute comment bien vous servir de la canne et comment la choisir à la bonne hauteur.
- Les genouillères :
les genouillères peuvent réduire la douleur, améliorer la stabilité et diminuer le risque de chute. Certaines genouillères seront plus adaptées aux poussées inflammatoires, en immobilisant davantage le genou, d’autres peuvent corriger les déformations (de type jambes en X ou en tonneau) de façon active.
- Les semelles :
des semelles épaisses achetées dans le commerce pourraient amortir les chocs et soulager vos articulations.
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Médicaments : Soulager les douleurs
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Soulager les douleurs
Le traitement médicamenteux, s’il ne peut pas guérir l’arthrose, peut soulager vos douleurs et donc vous redonner la possibilité de vous déplacer ou de faire vos activités quotidiennes. Le médicament qui est souvent utilisé en premier lieu et recommandé par les autorités de santé est le paracétamol. Il est généralement efficace sur les douleurs légères à modérées.
La posologie (dose et rythme des prises) sera définie en accord avec votre médecin : pensez à bien prendre le traitement aux horaires indiqués, même si vous n’avez pas mal. S’il en est d’accord, vous pourrez adapter les prises en fonction de votre activité : en prévision d’un effort inhabituel ou après une longue marche par exemple.
Pour soulager vos douleurs, il existe d’autres traitements, notamment :
- les crèmes et les applications locales, efficaces et bien tolérées ;
- les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), efficaces sur les douleurs mais dont l’utilisation au long cours doit être si possible évitée ;
- les autres antalgiques, dont les dérivés de la morphine, qui peuvent être plus puissants que le paracétamol ou les AINS, mais également moins bien tolérés ;
- Les anti-arthrosiques d’action lente.
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Infiltrations : Recevoir des infiltrations de corticoïdes
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Recevoir des infiltrations de corticoïdes
Ce que l’on appelle communément des « infiltrations » sont en réalité des injections de corticoïdes dans l’articulation. Leur efficacité est rapide, mais parfois de courte durée. Elles sont généralement réservées aux poussées inflammatoires, lorsque le genou est gonflé, ou lorsque les médicaments antidouleur ne sont pas suffisants pour soulager la douleur.
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Viscosuppléments : Recourir à la viscosupplémentation
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Recourir à la viscosupplémentation
Au cours de l’arthrose, le liquide synovial perd ses qualités d’élasticité, de viscosité, et devient un lubrifiant moins efficace. Le principe de la viscosupplémentation est d’injecter au sein de l’articulation un « viscosupplément », c’est-à-dire une substance élastique et visqueuse (l’acide hyaluronique) naturellement présente dans le liquide synovial.
Ce viscosupplément va donc remplacer le liquide synovial défectueux, soulager et améliorer la mobilité de l’articulation. En général, les effets d’une viscosupplémentation sont plus tardifs mais durent plus longtemps que lors d’une infiltration de corticoïdes. Dans certaines circonstances, le soulagement de votre douleur peut vous permettre de différer une éventuelle chirurgie du genou, parlez-en à votre médecin.
En savoir plus sur les viscosuppléments et mon arthrose
Testimonial patient sur la viscossupplémentation -
Chirurgie : Réparer l'articulation
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Réparer l’articulation
Quand les traitements médicamenteux et non médicamenteux ne parviennent pas à soulager suffisamment les douleurs et la gêne, la question de la chirurgie peut se poser. L’intervention consiste à remplacer l’articulation en totalité ou en partie par une prothèse.
Un autre type d’intervention existe dans la gonarthrose et peut être réalisée dans certaines conditions : il s’agit de l’ostéotomie. Elle est indiquée chez les patients jeunes, actifs dont une malformation des jambes (jambes en tonneau ou en X) est responsable d’une arthrose fémoro-tibiale interne ou externe.
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Bouger quand on est atteint d’arthrose
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Pourquoi bouger ?
Bouger, c’est-à-dire pratiquer une activité physique, est un des piliers de la prise en charge de l’arthrose. Car le mouvement fait du bien au genou :
- sa mobilité est entretenue,
- les muscles autour de l’articulation se renforcent,
- le cartilage est mieux nourri,
- les risques de chute sont réduits,
- la qualité de vie est améliorée.
L’exercice physique apporte également d’autres bénéfices pour la santé :
il favorise la perte de poids, il peut permettre de réduire le risque de développer un diabète, certains cancers ou certaines maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, accident vasculaire cérébral…)…sans parler des bénéfices sur votre moral !
Si vous n’êtes pas sportif dans l’âme, n’ayez pas peur, nous n’allons pas vous proposer de courir un marathon ou de participer à des compétitions sportives : c’est la pratique d’une activité douce, régulière et modérée qui est conseillée.
Voici quelques règles à suivre pour bouger en toute sérénité.
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Bouger en fonction de mon type d’arthrose
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Il n’y a pas « une » mais « des » arthroses du genou, selon le compartiment de l’articulation qui est atteint.
En savoir plus sur les 2 grands types d’arthrose
Selon que vous souffrez d’une arthrose fémoro-tibiale ou fémoro-patellaire, les mouvements à réaliser ou à éviter sont très différents. Certains exercices peuvent être conseillés dans un type d’arthrose et proscrits dans l’autre.
Avant de vous lancer, il est donc très important que vous demandiez à votre médecin de quel type d’arthrose vous souffrez…
Arthrose fémoro-tibiale
Arthrose fémoro-patellaire
L’arthrose fémoro-tibiale se caractérise par un conflit entre le fémur et le tibia. Les douleurs sont majorées par les exercices en « charge », c’est-à-dire lorsque le poids du corps vient peser sur les genoux. Il faudra donc privilégier les exercices en «décharge» comme la natation ou le vélo, lorsque le poids du corps ne repose pas sur les membres inférieurs.
Ici, pas de problème de charge, c’est l’articulation entre la rotule et le fémur qui est concernée. Les douleurs sont augmentées lorsque la rotule est mise en contrainte. Dans ce cas, il faut plutôt choisir des activités en charge et avec le pied fixé, pour justement éviter les mouvements de torsion du genou (le vélo ou l’aviron sont de bons exemples de sports conseillés).
En pratique, il peut arriver que l’on souffre simultanément des 2 types d’arthrose. Dans ce cas, la seule règle à suivre est celle de la non-douleur.
Il faut trouver un type d’exercice qui ne soit pas douloureux. Bien souvent, un simple ajustement technique de l’activité permet de faire disparaître la douleur (ex : bien régler la hauteur de selle du vélo, ou trouver des chaussures de course à pied plus adaptées,…). -
Bouger chez le kinésithérapeuthe
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L’arthrose du genou s’accompagne généralement de déficiences :
- perte de force musculaire
- raideurs (perte d’amplitude articulaire)
- troubles de l’équilibre
L’objectif de la rééducation, puis de la pratique d’une activité physique, est justement de renforcer ses muscles, de gagner en amplitude (grâce aux étirements), et de corriger les troubles de l’équilibre.
La rééducation fait partie intégrante de la prise en charge de l’arthrose du genou.
Votre kinésithérapeute va vous proposer des exercices pour renforcer les muscles autour de votre articulation et pour gagner en amplitude articulaire.L’échauffement, un élément clé avant votre programme d’exercices
Avant de débuter votre programme d’exercices, un échauffement est recommandé. Cette vidéo vous aidera à vous échauffer de manière optimale.
Les exercices d’aérobic ou le vélo, des activités recommandées en cas d’arthrose
Votre kinésithérapeute pourra vous encourager à pratiquer des exercices d’aérobic ou du vélo (d’appartement ou d’extérieur), car ces activités sont les plus adaptés en cas de gonarthrose, quel qu’en soit le type.
Comme expliqué dans cette vidéo, les exercices d’aérobic tout comme le vélo, vont améliorer votre condition physique générale, entretenir la mobilité de vos articulations et atténuer la douleur.
Le renforcement musculaire en fonction du type d’arthrose
Dans cette vidéo vous allez découvrir que le renforcement musculaire est capital pour atténuer la douleur et l’inflammation dues à l’arthrose du genou.
ARTHROSE FÉMORO-TIBIALES
Si vous souffrez d’une arthrose fémoro-tibiale, vous allez travailler plutôt en décharge, c’est-à-dire sans avoir le poids de tout le corps concentré sur le genou.Votre kinésithérapeute pourra vous proposer des exercices en « chaine ouverte » c’est-à-dire pieds libres, sans appui, comme par exemple un exercice de renforcement musculaire à la chaise.ARTHROSE FÉMORO-PATELLAIRE
Si vous souffrez d’une arthrose fémoro-patellaire, votre kinésithérapeute pourra au contraire vous faire travailler en charge, car ce n’est pas le poids du corps qui, en pesant sur vos genoux, vous cause des douleurs, mais bien la mobilisation de la rotule.
Il pourra donc vous proposer des exercices en « chaîne fermée », c’est-à-dire le pied en appui, par exemple sur un stepper, ou sur une presse.Ci-dessous nous vous proposons un programme de 3 exercices de renforcement musculaire. Regardez-les attentivement et puis mettez-vous en action !
Le step
Les squats adaptés
L’extension du genou
Les exercices de souplesse et les étirements
Les exercices de souplesse et les étirements vous permettront d’améliorer l’amplitude de vos mouvements et de lutter contre les raideurs articulaires associées à l’arthrose. Ces exercices peuvent être réalisés en toute simplicité à la maison.
Êtes-vous prêts ? Voici un programme de 3 exercices d’étirement. Regardez-les attentivement et puis en action !L’étirement du tendon d’Achille
L’étirement des ischio-jambiers
L’étirement des quadriceps
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Bouger au quotidien
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Pour lutter contre l’arthrose, le mouvement est votre ami… et vous pouvez l’inviter dans votre vie tous les jours !
Commencez, par exemple, par introduire du mouvement dans vos activités quotidiennes. Pour faire vos courses, préférez la marche ou le vélo plutôt que la voiture ; dans les transports en commun, arrêtez-vous un arrêt avant ; le week-end, prévoyez une belle balade… Tout doit être l’occasion d’en faire un peu plus : c’est bon pour vos articulations, et pour votre santé en général.
Le Docteur Séverine Macq (coordinatrice du service de médecine sportive au CHU de Charleroi) vous donne ici quelques bonnes raisons de faire du sport lorsqu’on souffre d’arthrose
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Pratiquer un sport
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Il n’y a pas d’âge pour commencer une activité physique !
Si vous n’êtes pas sportif, le fait de vous mettre à un sport va vous permettre de faire des progrès impressionnants.. Le choix de l’activité :
Vous vous demandez quel est le meilleur sport à pratiquer en cas d’arthrose ?
Regardez la réponse du Docteur Séverine Macq (coordinatrice du service de médecine sportive au CHU de Charleroi)Le premier critère doit donc être un critère de plaisir : choisissez une activité qui vous plaise, c’est le plus important ! Et si vous trouvez un endroit pour la pratiquer près de chez vous, c’est encore mieux
Ensuite, le choix de l’activité physique obéit aux mêmes règles que la rééducation.
On aura tendance à privilégier des activités peu contraignantes pour le genou comme le vélo et la natation, qui sont tout à fait conseillés quel que soit le type d’arthrose.
A l’inverse, certains sports sont un peu plus compliqués à pratiquer en cas d’arthrose comme les sports impliquant des flexions ou des rotations au niveau du genou qui peuvent être agressants (ex : sports de combats ou sports de balle comme le tennis, le rugby, le football…).Comme pour les exercices de rééducation, le type d’arthrose est un critère essentiel dans le choix de l’activité physique.
Votre médecin pourra évaluer la compatibilité de votre activité avec votre type de gonarthrose (fémoro-patellaire ou fémoro-tibiale).Le renforcement musculaire en fonction du type d’arthrose
ARTHROSE FÉMORO-TIBIALEA privilégier : Plutôt les sports en décharge,pour ne pas accentuer la pression entre votre tibia et votre fémur : la natation, le vélo, et pourquoi pas la randonnée mais avec des bâtons de marche pour soulager les appuis. Pour la marche, privilégiez les terrains plats et meubles (chemin, pelouse…) et donc évitez les routes en macadam, les escaliers et les pentes.
A éviter : les sports dans lesquels les genoux doivent absorber des réceptions (parachutisme, volley, hanbdall…)
ARTHROSE FÉMORO-PATELLAIREA privilégier : En cas d’arthrose fémoro-patellaire, il est possible de pratiquer des sports en charge, qui sont moins contraignants pour la rotule.
On pourra travailler avec le pied fixé, comme dans l’aviron ou le vélo.A éviter : les sports qui impliquent beaucoup de flexions/ rotations sur le genou (ex : sports de balle)
Bien entendu, ce ne sont que des recommandations générales qui doivent être adaptées à votre situation particulière. Votre niveau dans le sport doit être pris en considération. Si vous avez l’habitude de pratiquer un sport, il ne sera pas forcément nécessaire de l’arrêter en cas d’arthrose. Si par exemple vous pratiquez le ski depuis l’enfance, il paraît probable que vous puissiez continuer à le pratiquer en modérant vos efforts et en adaptant vos mouvements : l’important est de veiller à ne pas avoir mal. Avant de reprendre une activité sportive, parlez-en à votre médecin.. Le rythme de l’activité
Le plus important est la régularité. Mieux vaut par exemple marcher ou nager un peu mais souvent qu’une seule fois dans la semaine pendant 6 heures ! On recommande souvent de commencer l’activité par une durée comprise entre 30 et 60 minutes par jour. Ce n’est pas si compliqué si vous l’intégrez à votre vie quotidienne, par exemple, en calant votre marche avant un repas.
. L’intensité de l’activité
Quand vous marchez, nagez ou faites du vélo, selon le sport que vous aurez choisi, faites-le sans excès : il ne faut pas forcer. Si des douleurs apparaissent, cessez l’activité et essayez d’ajuster votre mouvement pour faire disparaître la douleur. En vélo, il peut suffire de régler différemment la hauteur de selle ou de modifier la position du pied sur la pédale pour ne plus avoir mal. Il faut parfois juste diminuer légèrement l’intensité de votre effort pour voir la douleur s’estomper.
ATTENTION
Dans certains cas, par exemple en cas de poussée inflammatoire, la pratique d’une activité physique peut être déconseillée. Avant de reprendre une activité physique parlez-en à votre médecin.
Pour lutter contre l’arthrose, le mouvement est votre ami… et vous pouvez l’inviter dans votre vie tous les jours !
Commencez, par exemple, par introduire du mouvement dans vos activités quotidiennes. Pour faire vos courses, préférez la marche ou le vélo plutôt que la voiture ; dans les transports en commun, arrêtez-vous un arrêt avant ; le week-end, prévoyez une belle balade… Tout doit être l’occasion d’en faire un peu plus : c’est bon pour vos articulations, et pour votre santé en général.
Le Docteur Séverine Macq (coordinatrice du service de médecine sportive au CHU de Charleroi) vous donne ici quelques bonnes raisons de faire du sport lorsqu’on souffre d’arthrose
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Bouger quand on est atteint d’arthrose
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Pourquoi bouger ?
Bouger, c’est-à-dire pratiquer une activité physique, est un des piliers de la prise en charge de l’arthrose. Car le mouvement fait du bien au genou :
- sa mobilité est entretenue,
- les muscles autour de l’articulation se renforcent,
- le cartilage est mieux nourri,
- les risques de chute sont réduits,
- la qualité de vie est améliorée.
L’exercice physique apporte également d’autres bénéfices pour la santé :
il favorise la perte de poids, il peut permettre de réduire le risque de développer un diabète, certains cancers ou certaines maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, accident vasculaire cérébral…)…sans parler des bénéfices sur votre moral !
Si vous n’êtes pas sportif dans l’âme, n’ayez pas peur, nous n’allons pas vous proposer de courir un marathon ou de participer à des compétitions sportives : c’est la pratique d’une activité douce, régulière et modérée qui est conseillée.
Voici quelques règles à suivre pour bouger en toute sérénité.
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Bouger en fonction de mon type d’arthrose
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Il n’y a pas « une » mais « des » arthroses du genou, selon le compartiment de l’articulation qui est atteint.
En savoir plus sur les 2 grands types d’arthrose
Selon que vous souffrez d’une arthrose fémoro-tibiale ou fémoro-patellaire, les mouvements à réaliser ou à éviter sont très différents. Certains exercices peuvent être conseillés dans un type d’arthrose et proscrits dans l’autre.
Avant de vous lancer, il est donc très important que vous demandiez à votre médecin de quel type d’arthrose vous souffrez…
Arthrose fémoro-tibiale
Arthrose fémoro-patellaire
L’arthrose fémoro-tibiale se caractérise par un conflit entre le fémur et le tibia. Les douleurs sont majorées par les exercices en « charge », c’est-à-dire lorsque le poids du corps vient peser sur les genoux. Il faudra donc privilégier les exercices en «décharge» comme la natation ou le vélo, lorsque le poids du corps ne repose pas sur les membres inférieurs.
Ici, pas de problème de charge, c’est l’articulation entre la rotule et le fémur qui est concernée. Les douleurs sont augmentées lorsque la rotule est mise en contrainte. Dans ce cas, il faut plutôt choisir des activités en charge et avec le pied fixé, pour justement éviter les mouvements de torsion du genou (le vélo ou l’aviron sont de bons exemples de sports conseillés).
En pratique, il peut arriver que l’on souffre simultanément des 2 types d’arthrose. Dans ce cas, la seule règle à suivre est celle de la non-douleur.
Il faut trouver un type d’exercice qui ne soit pas douloureux. Bien souvent, un simple ajustement technique de l’activité permet de faire disparaître la douleur (ex : bien régler la hauteur de selle du vélo, ou trouver des chaussures de course à pied plus adaptées,…). -
Bouger chez le kinésithérapeuthe
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L’arthrose du genou s’accompagne généralement de déficiences :
- perte de force musculaire
- raideurs (perte d’amplitude articulaire)
- troubles de l’équilibre
L’objectif de la rééducation, puis de la pratique d’une activité physique, est justement de renforcer ses muscles, de gagner en amplitude (grâce aux étirements), et de corriger les troubles de l’équilibre.
La rééducation fait partie intégrante de la prise en charge de l’arthrose du genou.
Votre kinésithérapeute va vous proposer des exercices pour renforcer les muscles autour de votre articulation et pour gagner en amplitude articulaire.L’échauffement, un élément clé avant votre programme d’exercices
Avant de débuter votre programme d’exercices, un échauffement est recommandé. Cette vidéo vous aidera à vous échauffer de manière optimale.
Les exercices d’aérobic ou le vélo, des activités recommandées en cas d’arthrose
Votre kinésithérapeute pourra vous encourager à pratiquer des exercices d’aérobic ou du vélo (d’appartement ou d’extérieur), car ces activités sont les plus adaptés en cas de gonarthrose, quel qu’en soit le type.
Comme expliqué dans cette vidéo, les exercices d’aérobic tout comme le vélo, vont améliorer votre condition physique générale, entretenir la mobilité de vos articulations et atténuer la douleur.
Le renforcement musculaire en fonction du type d’arthrose
Dans cette vidéo vous allez découvrir que le renforcement musculaire est capital pour atténuer la douleur et l’inflammation dues à l’arthrose du genou.
ARTHROSE FÉMORO-TIBIALES
Si vous souffrez d’une arthrose fémoro-tibiale, vous allez travailler plutôt en décharge, c’est-à-dire sans avoir le poids de tout le corps concentré sur le genou.Votre kinésithérapeute pourra vous proposer des exercices en « chaine ouverte » c’est-à-dire pieds libres, sans appui, comme par exemple un exercice de renforcement musculaire à la chaise.ARTHROSE FÉMORO-PATELLAIRE
Si vous souffrez d’une arthrose fémoro-patellaire, votre kinésithérapeute pourra au contraire vous faire travailler en charge, car ce n’est pas le poids du corps qui, en pesant sur vos genoux, vous cause des douleurs, mais bien la mobilisation de la rotule.
Il pourra donc vous proposer des exercices en « chaîne fermée », c’est-à-dire le pied en appui, par exemple sur un stepper, ou sur une presse.Ci-dessous nous vous proposons un programme de 3 exercices de renforcement musculaire. Regardez-les attentivement et puis mettez-vous en action !
Le step
Les squats adaptés
L’extension du genou
Les exercices de souplesse et les étirements
Les exercices de souplesse et les étirements vous permettront d’améliorer l’amplitude de vos mouvements et de lutter contre les raideurs articulaires associées à l’arthrose. Ces exercices peuvent être réalisés en toute simplicité à la maison.
Êtes-vous prêts ? Voici un programme de 3 exercices d’étirement. Regardez-les attentivement et puis en action !L’étirement du tendon d’Achille
L’étirement des ischio-jambiers
L’étirement des quadriceps
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Bouger au quotidien
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Pour lutter contre l’arthrose, le mouvement est votre ami… et vous pouvez l’inviter dans votre vie tous les jours !
Commencez, par exemple, par introduire du mouvement dans vos activités quotidiennes. Pour faire vos courses, préférez la marche ou le vélo plutôt que la voiture ; dans les transports en commun, arrêtez-vous un arrêt avant ; le week-end, prévoyez une belle balade… Tout doit être l’occasion d’en faire un peu plus : c’est bon pour vos articulations, et pour votre santé en général.
Le Docteur Séverine Macq (coordinatrice du service de médecine sportive au CHU de Charleroi) vous donne ici quelques bonnes raisons de faire du sport lorsqu’on souffre d’arthrose
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Pratiquer un sport
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Il n’y a pas d’âge pour commencer une activité physique !
Si vous n’êtes pas sportif, le fait de vous mettre à un sport va vous permettre de faire des progrès impressionnants.. Le choix de l’activité :
Vous vous demandez quel est le meilleur sport à pratiquer en cas d’arthrose ?
Regardez la réponse du Docteur Séverine Macq (coordinatrice du service de médecine sportive au CHU de Charleroi)Le premier critère doit donc être un critère de plaisir : choisissez une activité qui vous plaise, c’est le plus important ! Et si vous trouvez un endroit pour la pratiquer près de chez vous, c’est encore mieux
Ensuite, le choix de l’activité physique obéit aux mêmes règles que la rééducation.
On aura tendance à privilégier des activités peu contraignantes pour le genou comme le vélo et la natation, qui sont tout à fait conseillés quel que soit le type d’arthrose.
A l’inverse, certains sports sont un peu plus compliqués à pratiquer en cas d’arthrose comme les sports impliquant des flexions ou des rotations au niveau du genou qui peuvent être agressants (ex : sports de combats ou sports de balle comme le tennis, le rugby, le football…).Comme pour les exercices de rééducation, le type d’arthrose est un critère essentiel dans le choix de l’activité physique.
Votre médecin pourra évaluer la compatibilité de votre activité avec votre type de gonarthrose (fémoro-patellaire ou fémoro-tibiale).Le renforcement musculaire en fonction du type d’arthrose
ARTHROSE FÉMORO-TIBIALEA privilégier : Plutôt les sports en décharge,pour ne pas accentuer la pression entre votre tibia et votre fémur : la natation, le vélo, et pourquoi pas la randonnée mais avec des bâtons de marche pour soulager les appuis. Pour la marche, privilégiez les terrains plats et meubles (chemin, pelouse…) et donc évitez les routes en macadam, les escaliers et les pentes.
A éviter : les sports dans lesquels les genoux doivent absorber des réceptions (parachutisme, volley, hanbdall…)
ARTHROSE FÉMORO-PATELLAIREA privilégier : En cas d’arthrose fémoro-patellaire, il est possible de pratiquer des sports en charge, qui sont moins contraignants pour la rotule.
On pourra travailler avec le pied fixé, comme dans l’aviron ou le vélo.A éviter : les sports qui impliquent beaucoup de flexions/ rotations sur le genou (ex : sports de balle)
Bien entendu, ce ne sont que des recommandations générales qui doivent être adaptées à votre situation particulière. Votre niveau dans le sport doit être pris en considération. Si vous avez l’habitude de pratiquer un sport, il ne sera pas forcément nécessaire de l’arrêter en cas d’arthrose. Si par exemple vous pratiquez le ski depuis l’enfance, il paraît probable que vous puissiez continuer à le pratiquer en modérant vos efforts et en adaptant vos mouvements : l’important est de veiller à ne pas avoir mal. Avant de reprendre une activité sportive, parlez-en à votre médecin.. Le rythme de l’activité
Le plus important est la régularité. Mieux vaut par exemple marcher ou nager un peu mais souvent qu’une seule fois dans la semaine pendant 6 heures ! On recommande souvent de commencer l’activité par une durée comprise entre 30 et 60 minutes par jour. Ce n’est pas si compliqué si vous l’intégrez à votre vie quotidienne, par exemple, en calant votre marche avant un repas.
. L’intensité de l’activité
Quand vous marchez, nagez ou faites du vélo, selon le sport que vous aurez choisi, faites-le sans excès : il ne faut pas forcer. Si des douleurs apparaissent, cessez l’activité et essayez d’ajuster votre mouvement pour faire disparaître la douleur. En vélo, il peut suffire de régler différemment la hauteur de selle ou de modifier la position du pied sur la pédale pour ne plus avoir mal. Il faut parfois juste diminuer légèrement l’intensité de votre effort pour voir la douleur s’estomper.
ATTENTION
Dans certains cas, par exemple en cas de poussée inflammatoire, la pratique d’une activité physique peut être déconseillée. Avant de reprendre une activité physique parlez-en à votre médecin.
Il n’y a pas d’âge pour commencer une activité physique !
Si vous n’êtes pas sportif, le fait de vous mettre à un sport va vous permettre de faire des progrès impressionnants.
. Le choix de l’activité :
Vous vous demandez quel est le meilleur sport à pratiquer en cas d’arthrose ?
Regardez la réponse du Docteur Séverine Macq (coordinatrice du service de médecine sportive au CHU de Charleroi)
Le premier critère doit donc être un critère de plaisir : choisissez une activité qui vous plaise, c’est le plus important ! Et si vous trouvez un endroit pour la pratiquer près de chez vous, c’est encore mieux
Ensuite, le choix de l’activité physique obéit aux mêmes règles que la rééducation.
On aura tendance à privilégier des activités peu contraignantes pour le genou comme le vélo et la natation, qui sont tout à fait conseillés quel que soit le type d’arthrose.
A l’inverse, certains sports sont un peu plus compliqués à pratiquer en cas d’arthrose comme les sports impliquant des flexions ou des rotations au niveau du genou qui peuvent être agressants (ex : sports de combats ou sports de balle comme le tennis, le rugby, le football…).
Comme pour les exercices de rééducation, le type d’arthrose est un critère essentiel dans le choix de l’activité physique.
Votre médecin pourra évaluer la compatibilité de votre activité avec votre type de gonarthrose (fémoro-patellaire ou fémoro-tibiale).
Le renforcement musculaire en fonction du type d’arthrose
A privilégier : Plutôt les sports en décharge,pour ne pas accentuer la pression entre votre tibia et votre fémur : la natation, le vélo, et pourquoi pas la randonnée mais avec des bâtons de marche pour soulager les appuis. Pour la marche, privilégiez les terrains plats et meubles (chemin, pelouse…) et donc évitez les routes en macadam, les escaliers et les pentes.
A éviter : les sports dans lesquels les genoux doivent absorber des réceptions (parachutisme, volley, hanbdall…)
On pourra travailler avec le pied fixé, comme dans l’aviron ou le vélo.
A éviter : les sports qui impliquent beaucoup de flexions/ rotations sur le genou (ex : sports de balle)
Bien entendu, ce ne sont que des recommandations générales qui doivent être adaptées à votre situation particulière. Votre niveau dans le sport doit être pris en considération. Si vous avez l’habitude de pratiquer un sport, il ne sera pas forcément nécessaire de l’arrêter en cas d’arthrose. Si par exemple vous pratiquez le ski depuis l’enfance, il paraît probable que vous puissiez continuer à le pratiquer en modérant vos efforts et en adaptant vos mouvements : l’important est de veiller à ne pas avoir mal. Avant de reprendre une activité sportive, parlez-en à votre médecin.
. Le rythme de l’activité
Le plus important est la régularité. Mieux vaut par exemple marcher ou nager un peu mais souvent qu’une seule fois dans la semaine pendant 6 heures ! On recommande souvent de commencer l’activité par une durée comprise entre 30 et 60 minutes par jour. Ce n’est pas si compliqué si vous l’intégrez à votre vie quotidienne, par exemple, en calant votre marche avant un repas.
. L’intensité de l’activité
Quand vous marchez, nagez ou faites du vélo, selon le sport que vous aurez choisi, faites-le sans excès : il ne faut pas forcer. Si des douleurs apparaissent, cessez l’activité et essayez d’ajuster votre mouvement pour faire disparaître la douleur. En vélo, il peut suffire de régler différemment la hauteur de selle ou de modifier la position du pied sur la pédale pour ne plus avoir mal. Il faut parfois juste diminuer légèrement l’intensité de votre effort pour voir la douleur s’estomper.
ATTENTION
Dans certains cas, par exemple en cas de poussée inflammatoire, la pratique d’une activité physique peut être déconseillée. Avant de reprendre une activité physique parlez-en à votre médecin.